• L'artiste est actuellement en tournée et sera également au rendez-vous des festivals d'été. Après l'important succès de son premier album "Repenti", Renan Luce poursuit également la route avec son deuxième opus "Le Clan des Miros". Auteur, compositeur, interprète, il propose un univers aussi particulier qu'attachant. De la façon dont il aborde ses textes à ses collaborations en passant par son rapport au succès et celui à la scène, Renan Luce nous permet de mieux le connaître. Interview. Bonjour Renan, comment as-tu vécu l’énorme succès de ton premier album "Repenti" ? (Nikolas Lenoir, rédacteur)

    « J'étais pris dans un tourbillon. »

    Renan Luce : Je l’ai vécu avec beaucoup d’étonnement et de plaisir. Je reconnais également que je n’avais pas vraiment de recul sur cela car j’étais pris dans un tourbillon. L’aventure de ce disque s’est inscrit dans le temps avec beaucoup d’étapes. La tournée avait commencé très vite et les salles ont grandi avec le succès du disque. Les radios ont beaucoup joué mes chansons, les festivals d’été ont aussi fait accélérer les choses et tout cela m’a donné des repères.

    Après avoir vendu 800.000 albums et mené une tournée triomphale, comment as-tu trouvé l’inspiration pour ce nouveau disque "Le Clan des Miros" ?
    Je me suis justement souvenu des moments vécus sur la tournée et l’envie de les revivre de nouveau. Cela a été le point de départ pour retourner au studio et préparer une nouvelle tournée.

    Avais-tu une pression particulière ?
    Non car j’ai toujours pris du plaisir à écrire des chansons et à faire des choses minutieuses. Il me semble important d’être fier de mes chansons et de vouloir les défendre longtemps. Je préfère donc me concentrer sur cela plutôt que de m’attarder sur des attentes éventuelles.

    Est-ce que le fait d’être auteur compositeur est une liberté totale ou parfois une angoisse que les chansons soient totalement dépendantes de ton inspiration ?
    Pour moi, c’est une grande liberté. Je fais vraiment ce que j’ai envie de faire. Les chansons me plaisent et je peux tout maîtriser. J’ai aussi l’impression que cela a plus d’intérêt de présenter des choses que je fais volontairement.

    On retrouve dans "Le Clan des Miros" des chansons avec des univers très imagés. Comment abordes-tu les textes ?
    Je les vois un peu comme des rêveries. Je me demande ce que j’aimerais vivre, qui j’aimerais rencontrer et c’est souvent le point de départ. J’agrémente cela de ma vie, des rencontres, des lieux que j’ai vus, des choses que j’ai entendues, d’un livre, d’un film, d’une musique… Il y a cependant trois ou quatre chansons sur l’album qui sont plus personnelles.

    Comment t’est venue l’idée d’appeler ce disque "Le Clan des Miros" ?

    « Je pense être à la merci des rencontres inopinées. »

    C’est un peu un autoportrait. Comme beaucoup de personnes, je pense être à la merci des rencontres inopinées. Ce sont ces rencontres que l’on envisage avec très peu de recul et dont on se rend compte, plusieurs années après, qu’elles ont été très importantes et ont véritablement fait changer nos vies. "Le Clan des Miros", c’est justement cela, le clan de ceux qui ne voient pas les choses arriver.

    Les chansons "On n’est pas à une bêtise près" et "Rue de l’Oiseau-lyre" sont-elles un moyen d’exprimer ta nostalgie de l’enfance ?
    C’est vrai et c’est certainement dû à mon âge. Je viens d’avoir trente ans et c’est une période plus adulte bien que la vie que je mène me permet de rester adolescent entre guillemets. J’ai également cette nostalgie car j’ai eu une enfance très heureuse et cela coïncide avec ma découverte de la musique.

    "On n’est pas à une bêtise près" est la chanson phare du film "Le Petit Nicolas". Comment es-tu arrivé sur ce qui est devenu le plus grand succès cinématographique français en 2009 avec presque 5,5 millions d’entrées ?
    L’équipe du film est venue me trouver pour que j’écrive le générique. J’ai voulu en faire un texte personnel en me replongeant dans mes souvenirs d’enfance.

    Pour une chanson de Bande Originale, on aurait pu davantage d’attendre sur un film de mafieux… avec l’idée du repenti également…
    Cela a été le hasard. Je n’allais pas au devant de ce genre d’expérience mais c’est arrivé pile au moment où j’écrivais mon disque. C’est un peu comme si on me donnait un thème de chanson et j’ai bien aimé le faire.

    Est-ce une expérience que tu souhaites renouveler ?
    Je ne vais pas au devant de cela mais je suis à l’écoute des projets, des rencontres… J’aimerais bien par contre composer un jour toute la musique d’un film.

    On parlait du rapport à l’enfance et on retrouve aussi une évocation de la famille sur ce disque avec les titres "Grand-Père" et "Grand-Père II". Comment t’est venue l’idée de ces deux chansons à la fois drôle et caustique ?

    « J'avais envie d’écrire un texte pour qu’Alexis HK et Benoît Dorémus le chantent avec moi. »

    À la base, j’avais envie d’écrire un texte pour qu’Alexis HK et Benoît Dorémus le chantent avec moi. Ce sont de vrais potes et j’avais très envie de les faire participer à ce disque-là. J’ai essayé de réfléchir à une chanson plutôt drôle, cynique et cette idée de cousins ou de frères un peu malveillants qui vont voir leur grand-père m’est parue assez judicieuse. On se retrouve tous les trois dans l’humour noir donc cela je suis parti sur cela. Quand j’ai terminé la première chanson, je l’ai trouvée suffisamment cruelle pour que le grand-père mérite une sortie un peu flamboyante.

    Tu avais participé au clip "Les Affranchis" d’Alexis HK et vos univers artistiques sont assez proches. Est-ce que tu te sens comme faisant partie d’une famille musicale dont vous feriez partie ?
    Je me sens proche dans le sens où l’on fait de la chanson française. J’ai une grande amitié pour Alexis HK et cela nous permet de pouvoir vraiment partager cette passion commune.

    Tu avais fait un duo avec Élodie Frégé sur "Bang Bang" dans un TNT Show présenté par Laurie Cholewa. Est-ce que tu sens proche de son univers artistique ?
    Je la connais beaucoup moins et on s’était simplement croisés pour ce duo. On s’est aussi vu deux ou trois fois en plus et c’est une artiste que j’apprécie.

    Tu décris des personnages aussi ordinaires qu’atypiques et tu apportes un regard attendrissant sur ces antihéros. D’où vient cette forme de compassion ?

    « J’essaie justement de décrire des personnes attendrissantes. »

    J’essaie justement de décrire des personnes attendrissantes. Le titre "Aux timides anonymes" me permet de parler de la timidité car c’est un trait de caractère que j’aime bien en général chez les gens. Je trouve cela touchant et il me semble que cela démontre parfois une forme de recul sur les choses. Ils se mettent peu en avant mais ont souvent une grande richesse intérieure. J’essaie de décrire des caractères que j’aime bien. Cela me permet en effet de témoigner de la tendresse pour les antihéros et même pour les loosers.

    Dans "Ridicule", tu chantes "Je suis de cette jeunesse qui a eu les fesses bien au chaud chez ses parents". Penses-tu que cela est emblématique de notre génération ?
    Je pense qu’il y a encore beaucoup de monde qui n’a pas eu la jeunesse que j’ai eue. La mienne fut très heureuse et c’est plutôt une manière de remercier mes parents. Ils ont beaucoup éveillé ma curiosité et ils m’emmenaient avec mon frère et ma sœur aux musées, en voyages… et cela m’a permis de découvrir un peu le monde.

    Le nouvel extrait de l’album est le très beau titre "Nantes". Pourquoi as-tu choisi cette ville et non pas Morlaix ou Rennes ?
    (Rires) Nantes a pour moi une dimension poétique grâce à la chanson de Barbara. J’ai certainement une nostalgie qui vient de là. Il est vrai aussi que ce nom allait bien dans l’écriture, dans les rimes et pour l’image que j’ai de cette ville.

    Ce deuxième album semble être dans la cohérence et la lignée du premier. Est-ce que tu l’envisageais ainsi ?

    « Je ne me suis pas dit que je devais faire la révolution. »

    Je ne me suis pas dit que je devais faire la révolution. Il y a des choses que j’aime et j’avais envie d’une bulle acoustique pour ce disque. Je voulais un album bien enregistré, où l’on sente la pièce dans laquelle on est en train de jouer et que cela soit très vivant.

    Tu es né à Paris mais comme je l’évoquais, tu as grandi en Bretagne. Quel attachement as-tu à cette région ?
    C’est un très grand attachement car j’y ai toutes mes racines, j’y ai découvert la musique, fait mes premiers concerts. J’y ai mes amis… Je ne sais pas si c’est quelque chose de particulier mais les gens qui habitent en Bretagne sont fiers d’y vivre.

    Par rapport à ton succès, on a le sentiment que cela s’est construit dans une certaine discrétion. Est-ce que c’était souhaité ?

    « C'est très naturel car je ne me pose pas la question de mon image. »

    C’est très naturel car je ne me pose pas trop la question de mon image, de ce qu’il faut faire, ne pas faire… J’essaie de bien faire mon métier, avec beaucoup de passion et sans me prendre la tête. C’est un métier assez fabuleux donc il ne faut pas péter les plombs. Il faut essayer de garder un peu de recul pour justement profiter de tout cela.

    Tu es actuellement en tournée. Comment la vis-tu ?
    Je la vis très bien. Les musiciens et l’équipe technique sont les mêmes que sur la tournée précédente. Il y a un esprit de famille et une connivence qui permet d’être un peu plus lâché sur scène. Je pense d’ailleurs que les gens s’en rendent compte sur scène.

    As-tu commencé à réfléchir au prochain album ?
    Un peu et notamment dans la manière de l’enregistrer. Je suis en train de me faire mon studio, un peu comme un laboratoire et j’ai des bouts de textes, de mélodies… Le puzzle s’assemblera quand j’aurai un peu plus de temps.

    On parlait tout à l’heure des collaborations avec Alexis HK, Benoît Dorémus et du duo avec Élodie Frégé. Tu as participé à l’album "Le bal des gens bien" de Salvatore Adamo avec votre duo "J’avais oublié que les roses sont roses". C’est un artiste qui fait peut-être moins partie de ta "famille musicale" ?
    Je trouve que c’est quelqu’un qui fait son métier comme je l’aime, avec une certaine discrétion et en toute simplicité. Il aime la musique, les textes et au contraire, je me sens assez proche de lui. Il était venu me voir en concert au Cirque Royal de Bruxelles et il avait apprécié. C’est ainsi qu’il m’a invité sur son album de duos.

    Est-ce que tu as envie de chanter avec d’autres artistes, de se retrouver ainsi sur des duos ?
    Ce ne sont pas des envies particulières mais des choses qui se passent sur des rencontres. Je ne suis pas à l’affût de cela car au contraire, je suis plutôt à l’aise quand c’est fait naturellement et qu’il y a quelque chose qui relève de l’amitié qui se passe.

    Aimerais-tu écrire pour d’autres artistes ?
    Je ne sais pas trop car jusqu’à présent, je n’ai jamais vraiment réussi à m’immiscer dans l’univers artistique de quelqu’un d’autre. Il m’est arrivé de travailler sur des textes et sur des musiques avec Alexis HK et Benoît Dorémus. Ce sont avant tout des amis et cela se fait donc très naturellement.

    Quel message aimerais-tu adresser au public et aux internautes ?
    J’espère surtout que les gens vont venir me voir. J’aime prendre beaucoup de liberté par rapport à un album et quand on se retrouve sur scène, il se passe quelque chose de différent, les arrangements sont revisités, il y a plus d’énergie et il y a également une dimension visuelle qui est importante dans le spectacle. J’encourage aussi les gens à venir découvrir s’ils ne connaissent pas ou s’ils se disent que ce n’est pas vraiment le style de musique qu’ils écoutent.

    source : www.chartsinfrance.net/actualite/interview-49233.html


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  • Renan Luce
    Renan Luce

    Plus encore que son ainée, la “vieille chanson française”, celle des Sardou et des “relou”, la “nouvelle chanson française”, se targue de poser un regard acéré sur la société, les virées à Ikea, les voisins du dessus ou l’influence des soirées entre amis sur la livraison de pizza à domicile.

    Une caractéristique régulièrement raillée par les Guignols et quantités d’imitateurs. Mais ce monde là ne va pas chercher bien loin, si l’on peut dire, il est même petitement circonscrit. Renan Luce l’avoue avec son dernier album : il a rejoint Le Clan des Miros, des myopes, de ceux qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Ou de leur nombril, si leur nez est déjà un peu trop long. “Je suis du clan des miros / Il y a sur nos carreaux, un voile de buée, une sorte de nuée / Peut-être parce que dehors, m’effroi notre décor / Dedans il fait plus chaud” cingle le Luce, comme poussant toujours plus loin le bouchon du “On s’en fout on n’y va pas” de Bénabar : ici, on ne va plus nulle part, on reste en dedans de soi. Confirmation sur le dernier titre de ce même album, Femme à lunettes, une histoire de fille complètement miro, “Femme à lunettes, reste près d’ici, pour toi j’fais de la presbytie”, dit-il en rimes astigmates. À force de se regarder dans le blanc des yeux, on voit flou. Mi-observatoire un peu flou de la société par le petit bout de la lorgnette, mi-autoportrait pas très focus, le disque semble peiner à se situer, avançant dans le brouillard. Et invente la “nouvelle chanson française” 2.0, qui navigue à vue, voit son petit monde à travers des culs de bouteille, comme pour s’en protéger, de loin, à l’abri derrière les bésicles.

    source : www.lyoncapitale.fr/lyoncapitale/journal/univers/Culture/Musique/Renan-Luce-aveuglement


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  • Renan Luce entame sa nouvelle tournée avec «  Le Clan des miros » 
dont déjà deux titres tournent en boucle sur les ondes. / Photo 
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    En l'espace d'un seul album, Renan Luce est entré dans l'arène de la nouvelle scène française. Dès les premiers titres diffusés en radio, ses textes ciselés, ses thèmes légers sans prétention ont conquis un large public. Renan Luce a alors vendu 750 000 exemplaires de « Repenti » son premier album. En 2008, lorsqu'il arrête sa tournée, le jeune auteur interprète a déjà amorcé son second opus « Le Clan des miros».

    On y retrouve son goût des portraits ciselés, des anecdotes du quotidiens, des histoires banales dans lesquelles tout le monde retrouve un peu de sa propre vie. Il y invite deux amis à lui, Benoît Dorémus et Alexis HK, pour venir l'accompagner au chant sur deux morceaux.

    Renan le fidèle

    Une fois les morceaux bouclés, Renan Luce a pris son temps pour les enregistrer, préférant travailler avec ses musiciens de scène que d'entrer en studio avec des inconnus. Il s'est quand même offert quelques plaisirs sonores en allant chercher à Londres un orchestre à cordes ou de cuivres qui donne au « Clan des miros » un ton plus solennel que « Repenti ». Renan Luce a également élargi sa palette d'instruments en intégrant des violons ou de la guitare électrique. Désormais, Renan défend sur scène « La Fille de la bande » ou « On n'est pas à une bêtise près » avec la même candeur que sur son premier album. Son succès n'a pas entamé la sincérité que le chanteur dégage sur scène. Renan Luce n'a pas bronché d'un poil, avec juste un peu plus de bouteille qu'il y a trois ans, quand il abordait ses premiers festivals devant un public qui le découvrait. Il est désormais loin le temps où Renan fréquentait les amphis de l'école de commerce de Toulouse. Entre-temps il a attiré plus de 200 000 personnes dans les salles de France et du Québec. Nul doute que sa nouvelle tournée ne fera pas moins.

    source : www.ladepeche.fr/article/2010/04/16/817478-Astaffort-Renan-Luce-le-nouveau-troubadour.html


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  • Renan Luce est actuellement en tournée et permet ainsi aux chansons de son album "Le Clan des Miros" de découvrir la scène. Entouré d'une joyeuse bande de musiciens, le chanteur montre toute son énergie en live et prouve son étonnante capacité à jouer avec les émotions. Nous avons récemment assisté à son concert des Arènes de Metz. La première partie assurée par Benoît Dorémus donne le ton de la soirée. Avec sa guitare, le chanteur raconte des histoires, ses histoires et son regard sur un monde visiblement trop conformiste. De son "Bilan Carbone" à "Je sors avec une étudiante", le public découvre les nouvelles chansons d'un artiste à suivre. Son deuxième album "2020" est prévu pour le 10 mai prochain. Plus d'infos sur ce disque en cliquant sur ce lien.

    Après cette agréable prestation, le public attend celui qui avait d'ailleurs invité Benoît Dorémus sur son nouvel album "Le Clan des Miros" pour un trio détonnant avec Alexis HK sur le titre "Grand Père". Renan Luce arrive sur scène, découvre un public nombreux venu l'écouter et démarre fort avec un titre aussi accrocheur que rythmé "Ridicule". Il enchaîne avec "Les gens sont fous". Son plaisir à être sur scène est évident et l'osmose avec ses musiciens est également un atout. Venu présenter son album "Le Clan des Miros" ainsi que plusieurs titres de son opus précédent "Repenti", Renan Luce est accompagné notamment d'une équipe de musiciens dans laquelle semble régner un bel esprit de famille. On retrouve d'ailleurs cet esprit dans la salle car le chanteur semble fédérer toutes les générations, c'est en effet un public très large et varié qui est venu l'écouter.
     



    Le chanteur n'est pas simplement venu avec son équipe et ses musiciens. Sur scène, il raconte en chansons de belles histoires à la croisée de l'imaginaire et d'un regard parfois ironique mais souvent tendre sur le monde et ceux qui le constituent. Son écriture est d'ailleurs un peu comme un microscope de notre société. Il se concentre sur quelques personnages, lesquels ressemblent à certains que l'on peut croiser au quotidien sans jamais y faire vraiment attention, et deviennent le centre d'une chanson. Renan Luce sait apporter un regard différent et onirique sur les choses et fait d'antihéros des personnages aussi atypiques qu'attachants. D'"Aux Timides Anonymes" à "Monsieur Marcel", l'artiste peint en chansons une galerie de personnages qui se retrouvent sur scène, presque malgré eux, qui sont d'un naturel visiblement si discret. Renan Luce, ses musiciens et les instruments sont mis en valeur par la scénographie et les lumières. De belles images animées sont souvent projetées sur le rideau métallique en fond de scène. Illustrant les chansons, elles créent un bel univers à la Tati.

    Renan Luce a cette formidable capacité d'apporter des émotions très différentes d'une chanson à une autre. Tout en douceur sur des titres tels que "Je suis une feuille" et le sublime "Nantes", nouvel extrait de son album "Le Clan des Miros", Renan Luce sait être tout aussi efficace en donnant toute son énergie aux titres "La Fille de la Bande", "On n'est pas à une bêtise près" et "La Lettre" entre autres. Entre tendres émotions et ambiances festives, l'artiste a chanté et enchanté pour le plus grand plaisir du public. Celui-ci ne s'y trompe pas et l'applaudit fortement. Renan Luce et sa joyeuse bande de musiciens reviennent sur scène pour un rappel surprenant. Le chanteur reprend en effet un titre de France Gall et le finit en disant que ce n'est finalement pas un conseil à suivre. Fidèle à son humour et son regard humain sur le monde, Renan Luce finit le concert en chantant "Femmes à lunettes". Celui qui nous emmène à la rencontre de personnages, d'histoires, dans un monde rempli d'images, semble avoir trouvé le sien, la scène. Renan Luce est assurément un artiste à voir et à entendre. Il est actuellement en tournée et se produira également sur les scènes de plusieurs festivals.

    source : www.chartsinfrance.net  


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  • Le blog Renan Luce Fan Site était déjà partenaire de renanluce.org, en voici un nouveau !

    Nous sommes blog reporter du site News de Star ^^


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